39% des répondants se sont expatriés pour une opportunité professionnelle
Pour les répondants, le travail constitue le premier motif d’expatriation. En effet, la première explication citée par les répondants est l’opportunité professionnelle (39%). Deux autres raisons liées au travail sont également citées dans le top 5 des principales raisons d’expatriation : l’envie de progresser professionnellement et/ou socialement (20%, quatrième) et l’envie de bénéficier d’une rémunération plus élevée (13%, cinquième).
Ce sont les salariés qui mettent davantage en avant l’argument de l’opportunité professionnelle (46%) par rapport aux chefs d’entreprise, commerçants et libéraux (36%). Il en est de même pour le souhait de progresser plus vite professionnellement et/ou socialement (24% des salariés contre 21% des chefs d’entreprise, commerçants et libéraux).
En outre, après 20 ans en moyenne passés dans leur pays d’accueil, les répondants déclarent que leur pays d’expatriation est plus adapté que la France pour exercer une activité professionnelle (68%), chercher du travail (64%) ou encore créer une entreprise (64%).
L’amour comme moteur d’expatriation (25%)
D’autres raisons ont motivé le choix de départ des répondants. Un répondant sur quatre évoque l’amour, ce qui en fait la deuxième raison d’expatriation derrière les opportunités professionnelles. On s’expatrie davantage « par amour » en Europe (30%) que sur les autres continents (25% en moyenne), des chiffres qui font écho au million de « bébés Erasmus » revendiqués par la Commission européenne en 2014.
Les répondants citent également la découverte d’une nouvelle culture (23%, troisième raison de s’expatrier). Ce pourcentage s’élève à 38% en Océanie. Cette raison est davantage citée par les moins de 35 ans (30%).
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