Le 13 mars dernier, Bruno Julien-Laferrière, président du directoire de la Banque Transatlantique, a eu le plaisir de remettre le Prix du Public à Rehahn Croquevielle, photographe amateur qui a décidé de s’installer au Vietnam en 2011. Retour sur cette 6ème édition des Trophées des Français de l’étranger.

La Banque Transatlantique, qui soutient cette manifestation depuis 2016, et les autres partenaires de la soirée ont récompensé des Français résidant à l’étranger pour leurs incroyables parcours professionnels et personnels. Parrainée cette année par Frédéric Raillard, co-fondateur de l’agence de communication internationale FF Creative Community, la cérémonie a réuni les 7 lauréats et leurs proches, des parlementaires et les acteurs de la mobilité internationale dans le salon d’honneur du Quai d’Orsay.

260 candidatures dans 80 pays ont été soumises cette année. Les lauréats ont, entre autres, été salués pour leurs projets dans les domaines suivants : social et humanitaire (Caisse des Français de l’étranger), entrepreneurial (Humanis), éducatif (CNED) et culturel (Le Monde). Elu par le lectorat du Petit Journal, Rehahn Croquevielle a remporté le Prix du Public. Son ambition : rencontrer les 54 minorités ethniques présentes au Vietnam et créer une base documentaire historique. Il a ainsi ouvert son musée « Precious Heritage » en janvier 2017 où sont exposés des photographies, des anecdotes de ses périples à travers le pays et des costumes traditionnels offerts par les chefs des 49 ethnies qu’il a déjà rencontrées. Aujourd’hui, il a acquis une certaine notoriété au Vietnam grâce à ses collaborations avec la BBC, le Los Angeles Times, National Geographic et récemment Géo, mais aussi à son engagement auprès des communautés locales. Situé en plein cœur de la ville d’Hoi-An dans une ancienne maison coloniale, son musée gratuit et ouvert 7 jours sur 7 attire toujours plus de visiteurs curieux (numéro 1 des recommandations sur Trip Advisor). Consécration d’un projet de vie, Rehahn considère ce sésame comme une reconnaissance « du pays qui l’a adopté », comme il aime le dire.

Retrouvez l’interview de Rehahn Croquevielle, et suivez ses prochaines aventures.