Les répercussions de la crise sur le plan professionnel...
Si pour plus de la moitié des Français expatriés (55 %), la pandémie a été l’occasion de passer plus de temps avec leur famille, ses revers financiers se sont fait lourdement sentir. En effet, 21 % étaient inquiets de perdre leur emploi et 7 % ont perdu leur emploi.
Plus d’un quart des expatriés actifs (27 %) ont perdu tout ou partie de leurs revenus et près de 17 % d’entre eux ont été mis au chômage technique ou partiel. Les plus touchés par la perte de revenus sont ceux résidant en Asie (35 %) et en Amérique latine (30 %).
Toutefois, les actifs dressent un bilan positif : 63 % estiment que leur pays d’accueil a fait le nécessaire pour maintenir les emplois pendant la crise sanitaire.
...et à l’échelle de l’entreprise
Les actifs saluent les moyens déployés par leurs employeurs pour traverser la pandémie. 81 % d’entre eux estiment que leur entreprise a bien géré la crise et 78 % qu’elle a su mettre en place des solutions permettant de travailler à distance.
Si la crise a été un accélérateur de la transformation interne de leur entreprise (59 %), elle a entravé le développement de son activité pour 67 % des actifs et a conduit à la fermeture de leur entreprise ou la cessation de leur activité dans 13 % des cas.
Enfin, 41 % d’entre eux auraient aimé bénéficier des mêmes aides que les salariés et entrepreneurs en France.
L’expatriation perçue comme un « booster de carrière » malgré la crise
La moitié (51 %) des expatriés estime que la crise remet en cause les projets d’expatriation. Une perception accentuée pour les Français de métropole puisqu’ils sont 75 % à le penser. De plus, les trois quarts des expatriés consultés déclarent que la crise remet en cause les déplacements des personnes sur le long terme (78 %), ainsi que la mondialisation et son modèle (77 %).
Malgré les incertitudes et la diminution des contrats d’expatriation1, l’expatriation constitue une opportunité d’évolution professionnelle pour 81 % des Français vivant à l’étranger. Ce chiffre dépasse les 90 % en Amérique du Nord et en Océanie. A ce titre, 77 % des Français expatriés considèrent que leur pays d’accueil est plus adapté que la France pour exercer une activité professionnelle, 74 % pour créer une entreprise et 72 % pour chercher du travail. De plus, l’expatriation permet d’accroître ses capacités financières, selon 69 % d’entre eux.
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1Seuls 8 % des Français vivant à l’étranger bénéficient d’un contrat d’expatriation (L’Observatoire de l’expatriation, avril 2020).