Sur le pont

Pascale Mussard nous partage sa passion pour la création

Un pont vers de nouveaux horizons.
La Banque Transatlantique donne la parole à des personnalités inspirantes qui racontent leur parcours et leurs projets dans une série d’entretien avec Frédéric Taddeï.

Présidente de la villa Noailles, Pascale Mussard, nous partage sa passion pour la création.

Transcription de la vidéo

Bonjour Pascale Mussard !

- Bonjour Frédéric !

- Prête à traverser le pont ?

- Prête à traverser avec grand plaisir.

Présentez-vous.

- Je m'appelle Pascale Mussard, je suis née d'un père architecte et d'une maman passionnée par différents types d'arts. J'ai trois enfants et quatre petits-enfants.

- Si vous deviez résumer votre parcours professionnel en une phrase, ce serait laquelle ?

- C'est difficile, mais si c'était résumé en un mot, c'est passion pour la création, pour le travail bien fait. Passion pour l'excellence.

Quel a été le déclic ?
Pourquoi Hermès ?

- Une femme, Nicole de Vésian, elle s'occupe de style, elle, elle crée, elle est coach à l'époque. Et finalement, un jour, elle est engagée par une grande Maison qui est Hermès et elle emmène ses deux assistants, Christian Lacroix et moi. Donc commence notre vie chez Hermès de cette façon-là.

- Petit h ça consistait au fond à récupérer ce qui était considéré à l'époque comme des déchets. Aujourd'hui, ça semble frapper au coin du bon sens, mais ça l'était pas du tout à ce moment-là.

- Petit h mon idée, c'était qu'il y avait des matières dont on se séparait parce qu'elles n'étaient pas bonnes pour quelque chose mais moi je trouvais qu'elles étaient bonnes pour un autre projet et j'avais envie de les donner et de les mélanger surtout. Je pensais que ces matières-là, qui n'étaient plus regardées, devaient trouver des mains ou des designers ou des yeux qui les révèlent.

Aujourd'hui, vous êtes, on va dire dans votre deuxième vie, en quoi consiste-t-elle ? Comment est-ce qu'on pourrait la résumer ?

J'étais présidente de la villa Noailles depuis un certain moment, mais j'ai pris la décision d'y être plus souvent. La villa Noailles, c'est cette maison moderniste construite par Mallet-Stevens sur une colline à Hyères, où un jeune homme, Jean-Pierre Blanc, avait décidé il y a 35 ans de ça de faire un festival de mode, puis, 20 ans après, un festival de design et d'architecture d'intérieur. Et moi je me suis lancée dans ce projet parce que je trouvais que c'était, c'était important de continuer ce que j'aimais faire, c'est-à-dire mettre en lien les créateurs, les designers... Et à la villa Noailles, c'est passionnant et tellement encourageant de voir que la jeune création, les jeunes qui sortent des écoles partout dans le monde apportent des réponses à ce monde qui est quand même un monde un peu inquiétant. Donc c'est un bonheur que de participer à la vie de la villa Noailles.

Mais vous, ce projet-là, vous aurez l'impression de l'avoir réussi, si quoi ?

Je pense que je l'ai déjà réussi quand des lauréats ou des créateurs de mode qui sont passés par la villa Noailles, ont trouvé leur moyen de développer leur rêve.

Et bien nous voilà de l'autre côté du pont, merci Pascale !

- Merci Frédéric !

- Pour cette traversée.

- Très belle traversée. À bientôt !

- À bientôt ! Amusez-vous bien.

- Merci.