Transcription de la vidéo
- - Avec plaisir.
- - Je m'appelle Quentin Sannié, je suis entrepreneur, j'ai 58 ans, je crois bien et j'ai quatre enfants.
- - J'aime la vie et j'aime... J'aime le frisson, j'aime créer, c'est peut-être la création je pense, la chose la plus importante pour moi, c'est créer, inventer. Inventer ma vie.
- Pendant très longtemps, vous avez des cabinets de conseil, et puis première rupture, vous décidez de fabriquer des choses, des enceintes en l'occurrence. Mais c'est déjà une rupture totale.
- Mais en fait pas pour moi. C'est darwinien, c’est-à-dire vivre, c'est changer.
Enfin pour moi, pour rester moi-même, il fallait que je change, et que je fasse autre chose.
Fallait que je fasse de la musique parce que ça, c'est des émotions extraordinaires.
Parce que c'est une création qui porte les gens et donc j'avais envie de ça et puis la technologie, c'était des rêves d'adolescent. Des rêves de... des rêves d'Apple, des rêves de Silicon Valley, des rêves de tout ça. - Enfin, on peut tous avoir envie de révolutionner le son, mais un moment, on le fait vraiment.
C'est des rencontres, c'est des rencontres avec des chercheurs, des gens, enfin des ingénieurs, un rêve d'enfant avec un de mes cousins designer, enfin, c'est un contexte qui fait ça. Dès lors que la musique, on est capable de la délivrer dans ses plus intimes détails avec toutes les intentions des artistes, on arrive à des niveaux émotionnels qui sont exceptionnels.
Et quand vous avez l'occasion de toucher une technologie qui va apporter ça comme jamais auparavant, vous touchez un Graal.
Donc c'est, non, mais voilà, vous foncez forcément.
La première fois que j'ai écouté le premier prototype de cette technologie, j'ai pleuré et j'ai dit, on va tout déchirer. - - Compte tenu de l'état de l'environnement, enfin globalement de l'état de la planète, je me vois pas faire autre chose que de travailler dans ce domaine-là.
J'ai dit, j'ai quatre enfants, quel monde on leur laisse ? - - Le projet c'est : Maintenant, nous savons. C'est-à-dire, c'est première agence mondiale de notation des terres cultivées, et maintenant, on est capable de corréler cet état de santé des sols avec des pratiques agricoles. Maintenant, on sait, donc soit on change, soit on ne change pas et dans ces cas-là, on aura des très très gros problèmes, on continuera à avoir des très gros problèmes.
- Et ce projet, vous l'aurez réussi si quoi ?
- Je pense que si on a changé les pratiques agricoles dans quatre, cinq ans sur 15 ou 20 millions d'hectares et j'espère beaucoup plus dans les années qui suivront.
- Et bien nous voici de l'autre côté du pont.
Merci Quentin et avec cette belle pluie, j'imagine que vous allez vous renouveler encore une fois ?
- Je vais me baigner là.
Merci Frédéric, à bientôt !