Transcription de la vidéo
- - Je vais bien et vous-même ? - Ça me fait plaisir de vous voir. - Moi aussi, surtout ici. - Vous avez fondé la maison Sarah Lavoine en 2002. Vous avez maintenant huit boutiques. - Oui. - Et vous employez 50 personnes. - Oui.
- - Ma mère faisait ce métier, ma mère était décoratrice. Donc déjà, j'ai grandi dans cet univers. Après, je n'ai pas fait d'études spécifiques pour ça. J'ai pris des cours de théâtre, j'ai fait de la psycho, vous voyez ? Donc, rien à voir. Voilà, je suis passée de décoratrice à tout d'un coup chef d'entreprise aussi... Puis après, les choses se sont enchaînées et des rencontres humaines aussi très importantes, qui ont fait que j'ai des collaborateurs sur qui je m'appuie, on grandit. Je n'avais pas de business plan, de business model dans la tête et puis, pas mal d'ambition aussi.
- - Moi, je viens d'une famille de femmes fortes, de femmes, on m'a appris le sens du travail, le goût de l'effort, le goût du travail, on ne reste pas chez soi. Et le moteur, c'est la passion.
- - C'est-à-dire, une chance énorme de faire ce qu'on aime faire. Et je suis très heureuse du développement de ma maison. Je n'ai pas du tout envie de m'arrêter là. J'ai envie de continuer, de développer cette marque à l'international, de faire des chantiers à l'international. Moi, j'ai une passion pour le Japon, par exemple.
- - Moi, je trouve, c'est un des rares pays qui échappe à la mondialisation aujourd'hui. Peut-être avec la Corée aussi. - Oui, parce que c'est une île. - Oui, puis parce que, voilà, ils ont un mélange de modernité et de tradition comme ça. Un art de vivre, un peu comme... proche du nôtre. Voilà, le but, c'est de continuer, de grandir et de continuer à essayer de faire des belles choses et de rendre un peu le quotidien des gens meilleur.
- - Elle me dirait que je suis courageuse. - Oui. - Voilà. Qu'en même temps, je suis une femme, donc, j'ai fait trois enfants. Donc, il y a quand même du boulot partout, ça ne s'arrête jamais. Mais moi, j'aime ça. Je suis quelqu'un de très dynamique et je ne pourrai pas m'arrêter.
- - J'essaye de créer une marque d'art de vivre globale, en fait. Et quand j'ai ouvert ma première grande maison Sarah Lavoine Place des Victoires... Dans une maison, il y a un dressing et dans un dressing, il faut des vêtements. J'essaye de faire des petites collections, de mes essentiels, des choses que j'aime, donc voilà, je suis... Et ça marche, donc comme ça marche et bien...
- - Je vois un monde en couleur en tout cas. Dans mon travail, voilà, j'ai un univers polychrome, qui est assez important et je joue beaucoup avec ça donc il y a de la poésie quand il y a de la couleur.
- - Non pas du tout, je serais perdue.
- - Moi, ce que j'aimerais faire après ? De l'humanitaire. Je suis une femme engagée et donc je le fais aujourd'hui, voilà, j'aide comme je peux. Mais le jour où je pourrai vraiment ne plus travailler pour gagner ma vie, je ferais de l'humanitaire pour aider les autres.
- - Ça me prend un peu de temps mais j'aimerais en avoir plus, et avoir plus de moyens pour aider. Donc, voilà, on reçoit plus qu'on ne donne. Parce qu'on voit des enfants, moi, je suis très attachée aux enfants et aux femmes, donc dans les pays en difficulté. Ça serait, c'est un objectif. - Nous voilà, arrivés à bon port. Merci pour cette traversée Sarah Poniatowski. - Ce fut un plaisir. - Moi aussi de même. - À bientôt.